Vingt ans après les faits, la justice examine la demande d’indemnisation de Bernard Tapie pour la revente d’Adidas par le Crédit Lyonnais, qu’il accuse de l’avoir floué. L’homme d’affaires réclame jusqu’à 1,174 milliards d’euros, plus 50 millions à titre de préjudice moral.
Deux heures de plaidoirie à plus de un milliard d’euros. Au terme de la matinée, l’avocat de Bernard Tapie a demandé à la cour d’appel de Paris d’accorder à l’homme d’affaires entre 516 millions et 1,174 milliard d’euros en réparation du préjudice financier qu’il estime avoir subi dans la revente d’Adidas par le Crédit Lyonnais au début des années 1990. Cette affaire est « une spirale à laquelle vous devez mettre fin. Essayez de l’arrêter », a plaidé Emmanuel Gaillard demandant que la cour « répare en les termes les plus fermes l’injure faites à Tapie et à son patrimoine ». L’avocat chiffre dans ses écritures le préjudice moral à 50 millions « car les noms des créateurs d’entreprise ont une valeur » et celui de Bernard Tapie a été « trainé dans la boue », et d’évoquer « l’intensité et la durée des attaques conduites à l’encontre des époux Tapie pendant plus de 20 ans » et une « banalisation de l’insulte » à l’encontre de l’homme d’affaires, évoquant des campagnes de presse et des saisies abusives.
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