L'espace aérien syrien est en effet désormais encombré, entre les missions aériennes des pays de la coalition menée par les Etats-Unis, les raids réguliers de l'armée syrienne et désormais les bombardiers et les avions d'attaque au sol de l'aviation russe déployés en septembre sur une base construite dans l'aéroport de Lattaquié, le fief pro-Assad du nord-ouest de la Syrie.
Les rumeurs "ne sont en rien fondées"
Après avoir rencontré à l'ONU pour la troisième fois en quelques jours son homologue américain John Kerry, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a balayé d'un revers de la main les doutes et accusations du Pentagone, de la diplomatie française et du chef de l'opposition syrienne en exil, Khaled Khoja, selon lesquelles les pilotes russes n'avaient pas visé les djihadistes de l'Etat islamique. "Les rumeurs indiquant que les objectifs de ces frappes n'étaient pas Daech ne sont en rien fondées", a-t-il déclaré, ajoutant n'avoir "aucune information" concernant d'éventuelles victimes civiles et assurant que l'aviation russe "s'efforçait de procéder à des frappes précises".
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